3eme Daisangen et 4eme Daisuushii avec des kongs cachés

Bonjour,

Pour ce qui est de nourrir le dernier élément d'un Daisangen (Grand dragon) ou d'un Daisuushii (4 grands vents), le joueur fautif participe partiellement ou en totalité au paiement de la main (règle 3.3.6 "Dans le cas de trois pungs/kongs de dragons exposés,le joueur nourrissant [etc.]").

Il est fautif d'avoir nourri un yakuman, ce que je comprends tout à fait et j'adhère au principe.

Mais que se passe-t-il dans le cas de kongs cachés ?
Imaginons que je fait 2 kongs cachés de dragon (ils sont donc connus des autres joueurs) et qu'ensuite un joueur nourrisse le 3eme pung de dragon :

Pour moi celui qui a donné le 3eme dragon devrait subir la règle ci dessus mais les textes disent bien "Dans le cas de trois pungs/kongs de dragons exposés" et non pas "révèles".
Doit on appliquer cette règle dans le cas de kongs cachés ou pas ?
Ou est-ce un problème de traduction avec les textes japonais ? (dans la version anglaise on utilise le terme "melded" que j'ai toujours interprété comme "exposé").

Merci,

Dans l'idée, la règle s'applique. Les kongs cachés sont visibles, donc le joueur qui écarte la tuile pour faire le troisième/quatrième sait qu'il prend un risque.

Si la règle dit "melded" / "exposés" au lieu de visible, c'est quelle n'est pas hyper bien rédigée.
Ce point avait été abordé lors du séminaire d'arbitrage en Autriche.

Un kan fermé force la réquisition d'une tuile, celle du mur intouchable. Mais tout kan fermé au mah-jong japonais doit avoir été validé en montrant (sarashite) les tuiles. Ce sont quand même des appels (naki/fuuro), et malgré que l'EMA ne reconnaît pas la responsabilité pour quatre kans, ce serait illogique que s'il s'appliquait que cela soit valide seulement si les quatre kans sont ouverts.

Selon le wiki japonais, il y a un cas documenté dans le manga "Haku" qui traite de ce point. Je pense que cela n'aurait pas passé l'équipe éditoriale de Kindai Mahjong si ce n'était pas correct.
{ne me relevez pas Saki comme contre-point pour la qualité, ne provenant pas du même éditeur}


Donc en super-bref : On l'a vu, on le sait, on impute la faute à celui qui a déposé le dernier vent/dragon/(4e kan).